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Tron/Tronix (TRX)

tron tronix trx

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Connu sur le marché boursier sous le sigle TRX, le Tronix ou Tron est une cryptomonnaie de troisième génération faisant partie du groupe des Altcoins. Porté par Justin Sun et son équipe, c’est la monnaie officielle échangée en pair-à-pair dans le réseau de distribution de contenu numérique portant le même nom (TRON). Ce projet ambitieux a pour objectif de rendre au Web une valeur prônée par son créateur Tim Berner-Lee : la décentralisation.

Qu’est-ce que le Tron ?

Lancé en Septembre 2017, le projet Tron a été initié par un organisme à but non-lucratif du même nom, basé à Singapour. Il se veut être un réseau où créateurs de contenus numériques et consommateurs interagissent dans un concept décentralisé de commerce de biens numériques (tout savoir sur la plateforme de commerce Wish !). Tout ceci via une blockchain conçue autour d’une monnaie cryptographique qui sert aux échanges, le Tronix/Tron (TRX). À travers cette initiative, l’organisation souhaite revenir aux origines du web, où la distribution de contenu numérique était libre, gratuite et décentralisée.

Ce projet très ambitieux est soutenu par des magnats de la finance en Chine, comme Jack Ma (fondateur du groupe Alibaba), ou encore Chaoyong Wang (fondateur de China Equity). Il possède d’ailleurs une fiche de route bien définie. Déclinée en six différentes phases, elle s’étend d’août 2017 à septembre 2027. Faisant de Tron, le projet ayant « la plus longue fiche de route » à ce jour dans tout l’univers des cryptomonnaies.

Comment fonctionne le Tron ?

À sa sortie, le Tron a été un hôte dans la blockchain de l’ethereum sous la norme ERC20. Mais depuis juin 2018, il possède désormais sa propre blockchain propriétaire, le Mainnet. Cette dernière encadre un ensemble d’infrastructures dans lesquelles circulent des biens numériques. Ces infrastructures prennent en compte les plateformes (mobiles notamment) de divertissement numérique, comme les réseaux sociaux, le gaming ou le streaming (à lire : Myp2p eu streaming sportif).

Les consommateurs achètent le contenu publié grâce au Tronix, qui est ensuite récupéré par les créateurs de ce contenu. Chaque utilisateur est maître de ce qu’il crée et décide de le distribuer comme il le souhaite. De quoi libérer les créateurs et leur contenu des enclaves imposées par les plateformes centralisées de distribution de contenu comme le Play Store de Google (connaissez-vous Aptoide ?). Le contenu sera donc plus facile à vendre et par conséquent moins chers à consommer.

Cours du Tron

Le cours du Tron a connu d’énormes fluctuations depuis sa mise sur le marché en Septembre 2017. Sa valeur d’origine de seulement 38 Satoshi (environ 0.0021 €) a subi une fluctuation de près de 1000 % en seulement deux semaines. Elle a fini par atteindre en janvier 2018 un pic de 0.3 € avant de rebaisser dans les mois suivants. Aujourd’hui, le cours du Tron est de 0,017322 €, avec une capitalisation totale équivalente à 1 138 894 293 € à ce jour.

Où acheter du Tron ?

Plusieurs plateformes d’échanges permettent de se procurer du Tron. Elles sont plus d’une centaine référencée sur le site coinmarketcap en septembre 2018, avec les plus gros volumes échangés sur Binance, Okex, BitForex, Huobi, Rfinex, Gate.io, ou encore Bittrex. Les échanges en euro ou en USD n’étant pas encore possibles, il faut d’abord acquérir d’autres cryptomonnaies pour vous procurer des pièces de Tron. Ensuite, plusieurs solutions s’offrent à vous pour les stocker, comme le portefeuille en ligne MyEtherWallet ou le portefeuille de stockage matériel Ledger Nano S.

Les avantages du Tron

Le Tron présente de nombreux avantages :

  • une circulation libre, gratuite et incontrôlée des données ;
  • un réseau vaste constitué d’une grande plage d’infrastructures de distribution de contenu de qualité premium ;
  • la possibilité pour chaque utilisateur de créer et distribuer ses propres actifs sous la forme d’ICO suivant le standard Tron 20 ;
  • la possibilité d’obtenir des droits de vote dans la communauté grâce au Tron Power (du Tron natif verrouillé) ;
  • un écosystème totalement anonyme et sécurisé.

Qui acceptent les Trons ?

Comme mentionné plus haut, le TRX est destiné à être principalement utilisé dans le réseau d’infrastructures de contenu numérique TRON. Il pourra donc être utilisé dans des applications, réseaux sociaux et autres plateformes de contenu digital du réseau TRON. C’est le cas par exemple d’applications mobiles comme Paiwo, Uplive, Obike et le Global Social Chain (GSC) possédant les plateformes Kitty Live, MICO, YAY et Waka.

Toutefois, le système de contrats intelligents vise à rendre le Tron compatible avec d’autres blockchains. Ce qui en fera une monnaie décentralisée connectée à plusieurs blockchains et donc, à plusieurs moyens de paiement.

Pourquoi le Tron est-il différent des autres moyens de paiement ?

Le Tron est plus rapide que le bitcoin ou l’ethereum. Le réseau peut traiter près de 1500 transactions par seconde, contre seulement 7/s pour le bitcoin et 25/s pour l’ethereum. Cette différence permet de produire 1 block de données en seulement 15 secondes suivant l’algorithme de Lamport, largement suffisant pour confirmer une transaction.

Outre ces performances élevées, le Tron n’est pas « minable ». Les jetons sont créés à la source du système et son mis à la disposition des utilisateurs. Les seuls moyens de s’en procurer sont donc d’en acheter et de participer au fonctionnement du Mainnet en proposant de l’espace de stockage qui est rémunéré par ses utilisateurs. Cependant, il reste possible de miner d’autres cryptomonnaies comme le bitcoin ou l’ethereum et de les échanger par la suite contre du Tron.

Il y a-t-il des risques liés à l’utilisation du Tron ?

Comme toute autre cryptomonnaie, investir dans le Tron peut présenter des risques. En effet, même si le projet n’en est qu’à ses débuts et semble être pérenne, les fluctuations du cours du Tron sont encore très variables. Pour le moment, autre les risques systématiques liés au fonctionnement, les risques politiques pouvant subvenir suite à l’implication des autorités Étatiques dans la chaîne de valeur, ou encore les schémas catastrophe de destruction à grande échelle de matériel du Mainnet, aucun n’a été identifié. Quoiqu’il en soit, l’environnement des cryptomonnaies restant purement spéculatif, il est conseillé de n’investir que ce qu’on est prêt à perdre.

Fiscalité du Tron

La fiscalité suit le développement du numérique de très près et s’intéresse beaucoup au cryptomonnaies. L’échange Tron/euro ou Tron/USD n’étant pas encore possible, il faudra comme à l’achat passer par une autre cryptomonnaie, notamment le bitcoin. Les transactions seront donc soumises au régime fiscal de ce dernier. Et en 2018, le régime fiscal applicable au bitcoin est assimilé à celui bien meubles incorporels dans les pays comme la France ou les Etats-Unis.

Selon qu’un individu fasse du trading, du holding ou du minage (offrir de l’espace de stockage dans le Mainnet), il devra payer des impôts sur les plus-values réalisées au cours des échanges. En France, les plus-values réalisées sont taxées à hauteur de 36,2 % (taxes + cotisations sociales) en cas de bénéfices non-commerciaux (BNC). Ce prélèvement peut aller jusqu’à 40,2 % en cas de grosses plus-values.

Pour ce qui est des bénéfices industriels et commerciaux (BIC), la taxe varie en fonction du montant des plus-values. Lorsqu’il est par exemple inférieur à 82 800 € annuels, seulement 15 % des plus-values déclarées sont prélevées. En tant que particulier, vous pourrez bénéficier d’un abattement de 5 % sur chaque année supplémentaire de conservation d’une cryptomonnaie après deux ans. Aussi, les plus-values inférieures ou égales à 5 000 € sont exonérées d’impôts.

D’autres pays comme l’Allemagne, le Danemark, Singapour, la Biélorussie ou la Slovénie vont dans un sens contraire, en exonérant toutes les transactions ou plus-values provenant d’échange de bitcoins sur leur territoire. Faisant de ces pays, les paradis fiscaux de la cryptomonnaie.

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